Le monument aux morts

La guerre à peine terminée, Mr BONIN, conseiller municipal propose d'offrir un tableau des noms des enfants de la commune morts pour la patrie dans la salle du conseil. Malgré les remerciements du conseil, cette plaque ne sera jamais réalisée.

Le même jour, le conseil municipal nomme Jules DEVILLE, adjoint, et Georges CRAPART pour organiser une souscription publique qui servira à l'érection d'un monument aux morts.

Camille ROBERT propose un terrain devant sa villa des Tamaris, mais le conseil vote pour un emplacement en bas de la Touarte au carrefour avec le chemin d'Esbly. Mais une pétition réclame de mettre ce monument sur la place de la Mairie devant le presbytère (1).

1 - Actuellement poste de police municipale

C'est sur catalogue qu'est choisie la statue du poilu de C. POURQUET qui surmonte un promontoire en ciment. L'architecte en charge propose finalement d'ériger le monument sur la place de l'église (où il est toujours).

Sur le support sont gravées des batailles et à l'arrière le rappel de l'inauguration

Entouré à l'origine, par du matériel de guerre dont un canon, le conseil municipal décide en 1925 de l'entourer d'une grille.

Le forgeron Albert MORE propose de prendre la grille intérieure du monument de Louis BRAILLE. Elle sera effectivement déplacée et aménagée. le canon est "provisoirement" rangé entre la mairie et le presbytère mais ne sera jamais remis près du monument.

Dans les années 1960, la grille sera déposée au profit d'un décor végétal. la grille, rangée lelong de l'ancien hangar de la pompe à incendie, disparaitra au moment de l'aggrandissement de la Mairie.