La lèpre existait en Europe depuis l’Antiquité mais c’est surtout au retour des Croisades en Terre Sainte au XIe et XIIe siècles que le nombre de lépreux s’est accru. Pour préserver la population de la contagion il fallut créer des établissement spéciaux en dehors des village. Une léproserie fut construite à Coupvray le long du chemin St Fiacre (N34) au lieu-dit les Courtouris.
La lèpre ayant quasiment disparu de notre région après la guerre de Cent Ans, la léproserie de Coupvray prit alors le nom plus générique de maladrerie.
Elle se composait d’une habitation principale ou maison des lépreux, et d’une chapelle dédiée à Saint-Clair. Il lui était alloué 70 arpents de terre cultivée et de prés (environ 5 % du territoire de Coupvray) qui lui permettaient d’entretenir et de nourrir les malades.
Par un édit du mois de mars 1693, le Roi Louis XIV ordonne que les biens des maladreries soient unis aux hôpitaux des villes les plus proches, à la condition d'y recevoir les
pauvres malades des paroisses où ces biens sont situés. Notre maladrerie est transférée à l'hospice de Meaux. Les bâtiments sont démolis.
En 1830, le marquis Tourteau d’Orvilliers, châtelain de Coupvray, à la faveur d’un échange avec l’hospice de Meaux, se rend acquéreur de la parcelle de terre ayant appartenu à l’ancienne maladrerie de Coupvray le long du parc de son château lui permettant
de prolonger sa propriété jusqu’à la route nationale 34.
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